...à la "National Gallery" Deborah Saint-James s'arrête devant une Vierge à l'Enfant de Leonardo da Vinci:

…"les deux silhouettes féminines auraient compris ce que son mari ne comprenait pas:le sentiment de puissance, le bonheur, la terreur ineffable d'avoir donné la vie à un être sorti de ses entrailles……."

Deborah s'abîme dans cette contemplation quand elle entend Aucune trace de Joseph, évidemment..aucune trace de Joseph. Elle se retourne et aperçoit l'homme qui vient de prononcer ces paroles, et qui continue : on nous montre toujours la madone et l'enfant, ou encore l'adoration des mages, avec une vache, un âne et un ou deux anges Mais il est rarissime qu'on voie Joseph….

Missing Joseph

traduit en Mal d'Enfant : Elizabeth George-(Pocket)

Ce n'est de loin pas "qu'un" roman policier….mais une palette très riche du quotidien de nos relations où s'entremêlent les relations adultes, les relations enfants, et les relations adultes-enfants, dans la dramaturgie du désir d'aimer qui" tape si souvent à côté"

Au moment où nous étudions la pédopsychiatrie, je vous recommande vivement cet ouvrage